L'Homme préhistorique savait déjà se servir des différentes qualités de minéraux et d'assemblages de minéraux. En Mésopotamie, vers 3500 av.J.C., du cuivre, du zinc, de l'or et de l'argent, ainsi que de nombreuses pierres précieuses (malachite, turquoise, lapis-lazuli, opale, agate), étaient utilisés pour les parures, les armes et les ustensiles.
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Dans
la haute Antiquité, l'aptitude à découvrir des éléments métalliques dans
la roche et à les extraires par fusion ne reposait que sur l'observation
et l'experimentation. Il n'éxistait pas d'approche scientifique des phénomènes
minéralogiques. |
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Au début du 16 iè siècle, pendant la Renaissance Un médecin né en Saxe, Georges Agricola (1494-1555),
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Il écrivit le premier exposé scientifique sur les
mines et les minéraux. Savant allemand, considéré comme le fondateur
de la minéralogie. Agricola est l'un des premiers savants à fonder ses théories sur l'observation plutôt que sur la spéculation. Son œuvre la plus importante, De Re Metallica, publiée après sa mort en 1556, servira de manuel scolaire et de guide pour les ingénieurs des mines pendant presque deux siècles. |
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Le début de la
révolution industrielle du 18 iè siècle donna une impulsion nouvelle aux
sciences naturelles. La demande accrue en matières premières minérales
exigeait les fondements scientifiques du développement de l'extraction
de minerais et de la mise en valeur de nouveaux gisements Un minéralogue saxon, A. G Werner (1749-1817), concut une nouvelle systématique des minéraux qui dans les grandes lignes, est encore valable aujourd'hui. |
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En 1822, Friedrich
Mohs propose une échelle des duretés relatives (résistance à
la rayure) encore très utilisée : chacun des minéraux raye le
minéral plus bas que lui dans l'échelle et est rayé par celui situé plus
haut. En 1826, il est nommé professeur de minéralogie à l'Université
de Vienne. Il meurt subitement en 1839, au cours d'un voyage en Italie. |
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Le grand épanouissement
dans tous les domaines des sciences géologiques et par conséquent de la
minéralogie, date du 18 ième siécle. La minéralogie
moderne se developpe en relation étroite avec la physique et la chimie. |
La plus grande partie des minéraux est de composition non organique, les combinaisons d'origine organique étant exceptionnelles. On rencontre dans la nature plus de 3500 espèces de minéraux. Les plus abondants font partie de la classe des silicates. Les plus fréquents quantitativement dans l'écorse terrestre sont les minéraux formateurs de roches. Le quartz, le feldspath, l'amphibole, le pyroxéne, le mica, l'olivine, la calcite font partie des plus communs. Des groupements de divers minéraux forment des roches différentes (granite,basalte), mais il existe aussi des roches formées d'un seul minéral ( calcite, dolomie). La pétrographie est la science qui s'occupe de l'étude des roches. |
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[ Les noms des minéraux ] |
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Il n'y pas de système uniforme. Certains noms furent empruntés au langage populaire ou à celui des mineurs, d'autresont été créés de toutes pièces. Ces noms se réfèrent à des lieux, des personnes,des particularités frappantes ou des prétendues forces occulto-mystiques. Comme ils viennent de différentes régions linguistiques (latine, grecque, germanique, et orientale), la façon de les écrire peut parfois varier. |